Les rêves d'Arthur

C'est l'histoire d'un grand garçon qui s'appelle Arthur, et qui a 12 ans. 

Il est passionné d'animaux sauvages. Son rêve est de montrer que les animaux ne sont pas des mangeurs d'hommes. 

Bonjour c'est moi Arthur, et je vais vous dévoiler tous mes rêves.

Comme vous le savez, je suis passionné par les animaux sauvages. Avec mes amis, Guillaume, Marie et Quentin, nous allons vous montrer que les animaux ne sont pas des mangeurs d'hommes. Ensemble nous sommes les aventuriers de l'extrême ! En ce moment nous sommes en Malaisie, il y a plein de singes, de toucans et de pythons. En premier, nous sommes allés voir le chef du village. Quand nous sommes arrivés devant sa demeure, on pouvait entendre un pleur. La femme du chef est venue nous ouvrir la porte, et a dit : 

- Entrez entrez, d'un sourire forcé.

- Que se passe-t-il ? 

- C'est notre fils ! il s'est fait mordre à la jambe par un python dans les champs ! Depuis, nous abattons chaque python que nous croisons, reprit le chef du village. 

- Où est votre fils ? demanda Marie.

- Il est dans son lit. 

Marie reprit : 

- Je peux aller le voir ? 

- Oui bien sûr, mais il est très faible.

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2^ème chapitre

La rencontre

- Bonjour, je m'appelle Marie, et toi comment t’appelle-tu ? 

- Anthony, dit-il d'une voix affaiblie.

- Alors dis-moi Anthony, comment as-tu vécu ce moment ?

- Tout a commencé quand je me promenai dans le jardin alors que je cueillais des fleurs pour le bouillon de maman. Et tout à coup, j'ai senti une pression sur ma jambe droite, puis j'ai vu le serpent derrière moi. Il a commencé à s'enrouler autour de ma jambe, puis papa est arrivé et lui a coupé la queue à coups de machette. C'est alors qu'il a lâché prise.

- Depuis, déteste-tu les pythons ?

- Non, mais maintenant je m'en méfie. 

- J'espère pour toi que ça va aller mieux, dit Marie avec une petite larme au coin de l'oeil. Sais-tu que ton père abattra tous les pythons qu'il trouvera sur son chemin ? 

- Non je ne le savais pas ! Pourquoi veut-il faire cela ?

- Quand tu t'es fait mordre par le python, ton père croyait ne plus jamais te revoir, il était très inquiet pour toi. Je compte sur toi pour le rassurer, dit-elle, nous allons démontrer à ton père que les pythons ne sont pas sanguinaires. Je crois que le python s'est senti agressé, alors il a mordu.

Marie rejoignit ses amis, et leur dit : 

- Il s'appelle Anthony, et je crois surtout qu'il a eu peur.

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3^ème chapitre

Le face à face

- Merci, mais maintenant on doit partir.

- Au revoir et bonne route, dit le chef du village. 

- On va aller dans la jungle ! s'écria Arthur.

Une fois arrivés dans la jungle, Guillaume remarqua des traces en zigzag : 

- Les garçons ! venez voir, il y a une petite grotte rocheuse ! 

Arthur distribua des casques munis de lampes, et des talkies-walkies. Chacun prit un chemin, et au bout d'un moment Guillaume dit dans son talkie-walkie :

- Rien dans mon secteur ! 

Un peu plus tard, Marie dit :

- De même ! 

Soudain Arthur reçut un appel de Quentin. 

- Qu'y a-t-il Quentin ?

- J'ai trouvé une mue de serpent ! 

- Attends-nous ! on arrive ! 

Une fois les amis rassemblés, Quentin leur montra la mue de serpent. 

- Regardez ! il est dans la fente ! s'exclama Marie. Arthur remarqua tout au bout : 

- Regardez ! un python ! 

Quentin sortit son épuisette à serpents, et la remua. C'est alors que le serpent mit un grand coup de dents dans le filet. 

Quentin s'écria : 

- Ça y est ! je l’ai !

- Vite retire-le ! dit Guillaume. 

- Aidez-moi ! 

C'est alors que tout le monde se mit derrière Quentin et tira, et que le serpent céda. 

- Ça y est on l’a eu notre premier python ! s'exclama Arthur ! et il est énorme !

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4^ème chapitre

 Libérer le python

Une fois arrivés au village, nous avions tous l'arme à la main, de peur de nous faire mordre. Même le petit Anthony était là. C'est alors que je conseillai à tout le monde de se mettre à plus d'un mètre du python. Je sortis le python du sac, et le mis à mes pieds. Nous nous approchâmes de lui tout doucement en montrant que si l'on faisait des petits mouvements, il ne nous mordrait pas. J'approchai doucement ma main sur sa tête, puis la caressai lentement. Étonnamment, je vis des villageois baisser les armes. Alors je leur dis : 

- Le python a plus peur de nous que nous de lui.

Marie reprit :

- En posant votre main délicatement sur sa poitrine, vous pouvez sentir ses sanglots. Le python ne prend pas plaisir à vous mordre.

Plusieurs autres villageois se mirent à baisser les armes. On pouvait sentir la haine s'échapper du village, lentement mais entièrement. 

Certains commencèrent à s'approcher du serpent. On avait réussi à fermer les cicatrices des villageois. 

Mais malheureusement tout a une fin. 

Après avoir dit au revoir au village, nous sommes partis pour une autre mission. 

Mais juste avant de partir, je donnai à Anthony une petite sculpture faite de mes mains, avec un canif.